1ère Fictions.

► Début : Ma vie de chat ◄

<< Il fait très beau chez moi. Comment le savoir lorsqu'on est pas un humain ? C'est facile, il suffit de regarder par la fenêtre.
Oh, ce que j'aimerai devenir un humain pour pouvoir leur demander de m'ouvrir ! Pourquoi ne pouvons-nous pas passer à travers ? C'est transparent pourtant.
Je pousse un petit miaulement en posant ma petite patte sur la vitre. Ma jeune maitresse qui fait la vaisselle me regarde en rigolant. Malheureusement, ils ne me comprennent pas... C'est bien dommage. Je miaule une seconde fois, et là, ma maîtresse pose la vaisselle qu'elle essuyait et se dirige vers moi. Elle me grattouille le menton ; j'aime bien, mais seulement lorsque je suis d'humeur à ça. Là, je suis content, donc ça va. Après avoir finit, elle se relève doucement et ouvre la fenêtre, je pense qu'elle a compris. Elle la laisse entrouverte pour que je puisse rentrer quand je le souhaite.
Je trottine sur la terrasse, saute dans l'herbe bien verte. Que c'est amusant, de poursuivre les papillons ! Oh, voilà une fleur ! Je la reconnais grâce à sa couleur éclatante et à son odeur. Celle-ci est jaune, je crois que c'est un pissenlit.
Oh mais que vois-je, là-bas ? Un autre chat ? Celui-ci est bien grand, ce ne doit pas être un chaton de mon âge. M'approchant pour savoir qui s'est, il commence à lancer des coups de patte furieux et me crache après. Ayant un peu peur, je recule de quelques pas. Ne voulant plus me voir près des framboisiers, le grand chat s'apprête à me sauter dessus pour me faire partir mais je m'enfuis avant qu'il ne m'attaque. Que d'aventures, dans le grand jardin de la maison ! Je revient sur la terrasse et ma jeune maîtresse, me voyant arriver, ouvre un peu plus la fenêtre et la referme, une fois que je suis rentré. Elle s'accroupit auprès de moi, je lui saute sur les genoux et me frotte contre son bras. De son bras gauche, elle me tend une petite main que je m'amuse à lécher à petits coups de langue. Elle baisse doucement la tête et m'embrasse sur ma petite tête, entre les deux oreilles. Je n'aime pas beaucoup ça, mais ça passe encore ; ce n'est pas trop immonde non plus.
Elle enlève ses deux mains, et me porte jusqu'au sol. Je miaule pour lui demander pourquoi, lorsqu'elle entre dans la cuisine qui est rattachée à la salle-à-manger. En entrant dans notre petite cuisine, je la regarde, interrogatif. Elle porte ma gamelle de croquettes et me la remplit avec un peu de croquette de poisson. Dés qu'elle pose ma première gamelle, je cours de mes petites pattes jusqu'à la nourriture mais elle m'en empêche avec sa main et me pose sur le canapé ; lorsque je suis sur le canapé, je n'ose pas sauter car je le trouve un peu haut. Pendant ce temps, elle remplis de lait mon autre gamelle et fait tomber dans le lait les croquettes qu'elle m'a versé dans la première gamelle. Elle me dit toujours que si elle mélange les deux, c'est parce que je suis un peu trop petit pour manger des croquettes seules, et assez grand pour ne pas boire que du lait. Elle me porte dans ses bras, je joue en mordant ma patte avant. Lorsqu'elle me pose, je cours vers le petit pot de croquettes que j'avale goulument avec le lait qui les rend plus molles. >>

Ecrtit par, Nane. ♥